Le 3 décembre à midi, la nouvelle plateforme de communication de la FICT « Questions Charcuterie » disponible sur le site www.lescharcuteries.fr a été dévoilée à la presse et a réuni une trentaine de participants (journalistes, nutritionnistes, entreprises adhérentes, ANIA, IFIP,…).
Eric Birlouez sociologue de l’agriculture et de l’alimentation et Michel Krempf professeur de Nutrition étaient aux côtés de Bernard Vallat et ont apporté leurs éclairages d’experts :
« Les charcutiers français ont décidé de réagir aux nombreuses demandes des consommateurs qui veulent mieux manger, qui veulent connaître les procédés de fabrication, qui veulent plus de transparence sur le bien-être animal, qui veulent qu’on respecte les traditions gastronomiques … » Bernard Vallat, Président de la FICT
« A travers cette plateforme, nous avons souhaité donner des clés pour que chacun puisse appréhender sa consommation de charcuterie de façon intuitive tout en étant en adéquation les recommandations nutritionnelles actuelles. C’est pourquoi nous nous sommes basés sur des profils types (bon vivant, pressé…), ancrés dans le quotidien des habitudes de consommation, sans jamais rentrer dans l’injonction » MichelKrempf, Professeur de Nutrition
« Une enquête réalisée auprès de quelques consommateurs, m’a permis de confirmer le fait que les recommandations chiffrées ne leur parlent pas et qu’ils ne veulent pas avoir à sortir leur balance à chaque fois qu’ils préparent leur repas » Eric Birlouez, Sociologue de l’agriculture et de l’alimentation
La plateforme interactive a un double objectif :
Recréer de la proximité avec les consommateurs pour redonner confiance dans la charcuterie industrielle. Dix entreprises membres de la FICT prennent la parole et répondent directement aux questions que se posent les consommateurs, en présentant leur savoir-faire et leur travail quotidien pour proposer des charcuteries d’excellence
Aider le consommateur à se repérer facilement en matière de consommation de charcuterie grâce à un repère portion utile et pratique, conforme aux préconisations nutritionnelles de santé publique
Pour fêter l’anniversaire de l’obtention des 20 ans de l’IGP, une grande fête est organisée aux arènes du Soubestre à Arzacq le vendredi 9 novembre, où le Jambon de Bayonne sera la « star des tables rondes ». Cette fête organisée en son honneur avec la participation des acteurs de la filière, d’élus locaux, régionaux et des responsables des collectivités et administrations territoriales.
Plat traditionnel et star incontestée de la gastronomie normande, les tripes à la mode de Caen voient leur origine se perdre dans les temps reculés du Moyen Âge.
L’histoire des tripes à la mode de Caen remonte à l’époque de Guillaume le Conquérant, au XIe siècle. Le monarque était friand de ce plat très riche, qu’il consommait en le noyant dans un jus de pomme de Neustrie. On attribue la paternité de ce mets à son cuisinier, le moine Sidoine Benoît, qui aurait inventé la recette dans les cuisines de l’abbaye aux Hommes, située dans le Calvados. Cuisiné dans un récipient en terre, la tripière, le plat n’était certes pas exactement celui que l’on goûte aujourd’hui, mais il était déjà composé de plusieurs parties d’un bœuf ou d’un veau. Très consistant et savoureux, le plat devint rapidement populaire. Dès le XIIIe siècle, des confréries de tripiers se développèrent, la “légende dorée” de son invention se répandit, et Rabelais l’évoqua dans son roman Gargantua !
Les tripes à la mode de Caen, d’hier à aujourd’hui ?
Il faut toutefois attendre le XIXe siècle pour que cette recette des tripes à la mode de Caen soit remise à l’honneur par une dénommée Madame Besnard qui lui redonne ses lettres de noblesse. Grâce à l’attrait national pour l’agriculture et le folklore régional, le plat s’impose comme image d’Épinal de la cuisine normande, et se répand largement en France grâce aux foires et marchés urbains. Étonnamment, dans les premiers temps du XXe siècle la notoriété du mets s’éteint quelque peu. Il faut attendre le lendemain de la seconde guerre mondiale pour que la spécialité culinaire normande redevienne très populaire. Aujourd’hui, elle n’a rien perdu de sa saveur. Réputée grasse à tort, elle est surtout gélatineuse et fondante. Les amateurs continuent de la mitonner durant douze heures.
À savoir
En 1952, Jean Le Hir crée la Confrérie de la gastronomie normande « La Tripière d’Or », consacrée à la dégustation et la promotion des tripes à la mode de Caen. De nombreuses vedettes ou personnalités politiques furent intronisées dans cette confrérie. Celle-ci organise chaque année un concours international où s’affrontent des centaines d’artisans, en toute convivialité.
CLUB SANDWICH AUBERGINE / FETA / JAMBON SEC / CORIANDRE
Pour 4 Club.
Préparation 20 min.
Cuisson : 40 min + 30 min repos
Ingrédients :
4 tranches de jambon sec
250g de feta
100g de roquette
1 belle aubergines ou 2 petites
2 pains suédois
1 jaune d’oeuf
15 cl d’huile de tournesol
1 c à c de vinaigre de cidre
1 c à soupe de moutarde
1 citron vert non traité
1 cm de gingembre frais
1 botte de coriandre fraiche
huile d’olive
fleur de sel
poivre du moulin
Lavez l’aubergine, et coupez en 4 tranches épaisses. Déposez dans un plat et saupoudrez généreusement de gros sel pour faire dégorger pendant 30 minutes.
Lavez et séchez la roquette. Coupez les tranches de jambon sec en 2.
Préparez la mayonnaise :
Dans un bol, mélangez la moutarde et le jaune d’oeuf et le vinaigre de cidre. Tout en fouettant (à l’aide d’un fouet électrique ou à main).
Versez l’huile en 1 fin filet. Quand la mayonnaise est onctueuse, ajoutez la coriandre finement ciselée, et le zeste du citron vert (râpé avec une râpe fine ou microplane), le gingembre épluché et râpé finement, salez et poivrez.
Préchauffez le four à 180°C (th7).
Rincez les tranches d’aubergines, puis séchez avec du papier absorbant. Coupez en deux si elles sont grandes.
Placez les tranches d’aubergines sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisée.
Versez dessus de généreux filets d’huile d’olive, salez, poivrez. Enfourner pour 40 min.
Coupez les pains en deux dans la diagonale, et fendez en deux dans le sens de l’épaisseur.
Dans chaque assiette, déposez un triangle de pain suédois, sur lequel se superpose : de la roquette, de la feta détaillée en tranches, une cuillère de mayonnaise, une tranche d’aubergine grillée, et une tranche de jambon sec.
Répéter un deuxième étage identique et terminer par un deuxième triangle de pain suédois.
La première édition internationale du meilleur saucisson qui s’est tenue en Ardèche a décerné deux médailles d’or à Bruno Loustau, éleveurs de porcs noirs gascons à Gans, en Sud-Gironde, et producteur de saucissons, pour son saucisson au vin rouge et son chorizo au piment de Cayenne. Des recettes élaborées en partenariat avec une conserverie lot-et-garonnaise.
La saucisse fait la renommée de la commune de Pleslin-Trigavou (département des Côtes-d’Armor) et bien au-delà du territoire. La saucisse de Trigavou sera donc célébrée pour la première fois le samedi 15 septembre.
Les organisateurs ont la volonté de créer une vraie fête de village, avec des animations venues des deux côtes de la Manche, un concours de cuisine à base de saucisses,..
Venez nombreux!
Article LE PETIT BLEU DES CÔTES D’ARMOR – 13/09/2018
BOBUN aux BLANCS de VOLAILLE Vermicelles de riz, pommes, laitue, avocat, radis roses, blancs de volailles, menthe, cacahuètes
Pour 4 personnes
Préparation : 15 minutes
Ingrédients :
1 paquet de vermicelles de riz
4 blancs de volaille
huile d’olive
1 pomme
1 coeur de laitue
2 avocats mûrs
8 radis roses
1/2 botte de menthe
4 c à s soupe de cacahouètes non grillées, non salées
pour la sauce :
4 c à s d’huile d’olive
1 c à s d’huile de sésame
1 c à s de sauce soja
Faites cuire les vermicelles de riz selon les indications précisées sur l’emballage. Egouttez et répartissez dans 4 grands bols ou assiettes creuses.
Lavez la pomme, émincez en lamelles. Lavez et ciselez la salade.
Dans une poêle huilée, faites cuire à feu moyen les blancs de poulet jusqu’à ce qu’ils soient cuits et dorés. Ajoutez dans les bols, les blancs de poulets détaillés en lamelles.
Ajoutez les lamelles de pommes, l’avocat pelé et coupé en dès, les radis roses lavés et émincés en lamelles, la salade et la menthe ciselées, les cacahouètes concassées et assaisonnez de la sauce.
Le 29 juillet, c’est la fête de la charcuterie : 8h cuisson des jambons, 8h30 petit-déjeuner Tindélous, 9h foire aux produits du terroir, 10h30 défilé des confréries, 11h office religieux, 12h30 intronisations dans la Confrérie des Maseliers, 13 h repas 14h30 déambulation musicale, 15h Masèl (découpe traditionnelle du cochon), 15h30 : défilé des majorettes.
Toute la journée : stand de tir, exposition de cochons et de brebis Lacaune, visite gratuite de la Maison de la Charcuterie, du Musée du Vieux Lacaune, d’une entreprise de salaisons (inscriptions au 05 32 11 09 45).